2.10.2009

La France
dans la Seconde Guerre mondiale

I. Le cataclysme de la défaite de mai-juin 1940

1. Le contexte de la défaite : la « drôle de guerre »

En septembre 1939, la France est un pays frappé par la dénatalité et le vieillissement, affaibli sur le plan économique, divisé sur le plan politique et social, gagné par l'esprit munichois et le pacifisme.
La mobilisation se fait lentement, sans enthousiasme, avec résignation.
La guerre est perçue par beaucoup comme inutile, irréelle, comme une guerre qu'on ne veut pas faire et dont on espère qu'elle n'aura pas lieu : c'est la « drôle de guerre » .
Les Britanniques l'avaient désignée par le terme de phoney war c'est-à-dire fausse guerre ou guerre bidon, confondu dans la traduction françaiseavec l'adjectif funny ( drôle, amusant, comique ).

2. Les circonstances de la défaite : la débâcle

L'état-major français est pris au dépourvu par l'attaque allemande de mai 1940 dans les Ardennes.
C'est la débâcle militaire, l'exode des populations jetées sur les routes dans la plus grande confusion.
Le général Weygand qui remplace à la tête des armées Gamelin limogé, et Pétain qui succède à Reynaud à la tête du gouvernement replié à Bordeaux, considèrent que la défaite est inéluctable et qu'il faut vite solliciter un armistice pour éviter à l'armée le déshonneur d'une capitulation.

3. Les conséquences de la défaite : l'occupation

La convention d'armistice, signée à Rethondes le 22 juin 1940, prévoit le découpage de la France en deux zones : la zone occupée au nord ; la zone non occupée au sud, de part et d'autre d'une ligne de démarcation allant de la frontière espagnole à la frontière suisse.
L'armée française est réduite à 100 000 hommes et la flotte sera désarmée sous contrôle allemand.
La France qui doit payer une indemnité pour frais d'occupation, est livrée au pillage : réquisitions, prélèvements, confiscations de terres.
Le bilan des combats est lourd : 120 000 morts, 200 000 blessés, 1 600 000 prisonniers emmenés en captivité en Allemagne, des millions de réfugiés ; une économie paralysée.
Mais la majorité des Français a l'illusion d'avoir, grâce à Pétain, évité le pire.
II. Les années noires de l'occupation

1. La liquidation de la IIIème République

En juillet 1940, le gouvernement s'installe à Vichy où une large majorité de parlementaires votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
La mise à mort de la IIIème République, orchestrée par Pierre Laval, laisse la place
à l' « État français » dont la devise devient « Travail - Famille - Patrie ».
Tous les pouvoirs sont confisqués par le « chef de l'État », Pétain, qui reste pour beaucoup de Français le prestigieux vainqueur de Verdun.

2. Le régime de Vichy

Philippe Pétain, âgé de 84 ans, instaure un régime autoritaire, de pouvoir personnel, de réaction et de revanche, qui rend la République responsable de la défaite.
Il inaugure dans le cadre de la « Révolution nationale » une politique de restauration de l'ordre moral. La propagande développe le culte du maréchal.

L'Université est mise au pas.
Les jeunes sont embrigadés au sein des « Chantiers de jeunesse ».

La « Charte du travail » jette les bases d'une économie corporative dans laquelle patrons et ouvriers sont invités à œuvrer ensemble à la réconciliation sociale.
Le droit de grève est interdit.
Les centrales syndicales sont dissoutes.
La lutte des classes et l'esprit de revendication sont condamnés.

3. La collaboration avec l'Allemagne nazie

Symbolisée par la poignée de main de Pétain à Hitler à Montoire en octobre 1940, la politique de collaboration d'Etat conduite par Laval, Darlan puis à nouveau Laval, n'a pas empêché l'Allemagne de violer les clauses de l'armistice : rattachement du Nord-Pas de Calais au commandement militaire allemand de Bruxelles ; annexion des trois départements d'Alsace-Moselle et enrôlement forcé des jeunes Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht ; occupation de la zone-sud en novembre 1942.

La collaboration a revêtu plusieurs formes :
- collaboration économique avec la Relève et l'instauration du Service obligatoire du travail ( STO ) ;
- collaboration militaire avec l'engagement de la Légion des volontaires français ( LVF ) et de Waffen SS français sur le front de l'Est ;
- collaboration policière avec l'établissement de listes d'otages, la participation de la police française aux rafles contre les résistants et les Juifs, l'introduction de la Gestapo en zone-sud non-occupée, l'ouverture de camps d'internement gardés par des gendarmes français, la complicité de l'Etat français dans la mise en œuvre du génocide des Juifs.
III. Les Français dans la Résistance

1. Une minorité de résistants courageux

La résistance extérieure est née de l'Appel du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle à la BBC, invitant les Français à poursuivre le combat.
Ceux qui ont répondu à son appel au Royaume-Uni et dans l'Empire, combattent aux côtés des Alliés au sein des Forces Françaises Libres ( FFL ).

La résistance intérieure qui s'organise lentement en France dans les deux zones autour de petits groupes isolés, revêt des formes multiples : réseaux de renseignements ; filières d'évasion ; sabotages ; lutte armée dans les maquis.

2. Une unification difficile et tardive

Un Bureau central de renseignements et d'action ( BCRA ) est créé à Londres pour armer et organiser la résistance intérieure que Jean MOULIN parvient à unifier en 1943 au sein du Conseil national de la Résistance ( CNR ).

A cette date, DE GAULLE devient le chef incontesté de la résistance française extérieure et intérieure, et préside le Comité Français de Libération Nationale ( CFLN ).
IV. La libération de la France

1. La Résistance s'organise et participe aux combats
aux côtés des Alliés

Au début de 1944, le Mouvement de libération nationale ( MLN ) rassemble les différents mouvements de résistance dont les groupements armés sont réunis dans les Forces françaises de l'intérieur ( FFI ).

Le CNR adopte un programme qui définit un plan d'action pour libérer le pays et les mesures à appliquer dès la libération.
Le CFLN se transforme en Gouvernement provisoire de la République française ( GPRF ).

À partir du débarquement en Normandie de juin 1944, l'insurrection nationale s'efforce de neutraliser toutes les communications pour empêcher ou retarder les renforts venus d'Allemagne.

Les maquis engagent le combat pour fixer les troupes allemandes sur le Vercors dans les Alpes, au Mont Mouchet dans le Massif central, à Saint-Marcel en Bretagne.

Les Forces françaises libres ( FFL ) combattent aux côtés des Alliés : 2ème DB du général Leclerc et 1ère Armée française du général de Lattre de Tassigny.

2. L'État républicain est restauré, mais la situation reste difficile

La France échappe à l'administration militaire alliée que les Américains avaient initialement prévu d'y instaurer.

Au fur et à mesure que les départements sont libérés, des commissaires de la République nommés par le GPRF et des Comités départementaux et locaux de libération ( CDL et CLL ) contrôlés par les résistants se substituent à l'administration de Vichy et rétablissent partout la légalité républicaine.

Il en résulte une menace de double pouvoir ( pouvoir du gouvernement central et pouvoir résistant local ), menace que de Gaulle écarte en même temps qu'une éventuelle prise de pouvoir par les communistes.

Les Forces françaises de l'Intérieur ( FFI ) et les milices patriotiques sont intégrés dans l'armée nouvelle.

Les résistants s'effacent rapidement pour laisser la place aux partis politiques renaissants.

La France libérée continue de combattre aux côtés des Alliés jusqu'à la victoire.

Elle entreprend de châtier les collaborateurs en mettant en place les instruments de l'épuration légale ( Haute Cour et Cours départementales de justice, Chambres civiques ) dont les verdicts sont dénoncés comme excessifs par les uns et comme trop laxistes par d'autres.

Enfin, elle doit accueillir les prisonniers et les déportés et amorcer la reconstruction du pays dans un contexte difficile de pénurie aggravée, de rationnement et d'inflation, une situation mal supportée par la population déjà épuisée par les années d'occupation.

FUENTE: http://www.crdp-reims.fr/memoire/BAC/2gm/connaissances/04france.htm

2.05.2009





LA CONSTRUCTION DE LA TOUR EIFFEL

Le montagne des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard.

Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Pierret à côte de Paris, siège de l'entreprise Eiffell. Chacune des 18 000 pièces de la Tour est dessinée et calculée avant d'etre tracée au dixième de millimètre et assemblée par éléments de cinq mètres environ. Sur le site, entre 150 et 300 ouvriers, encadrés par une équipe de vétérans des grands viaducs métalliques, s'occupent du montage de ce gigantesque meccano.

Toutes les pièces métalliques de la Tour sont fixées par des rivets, un mode de construction bien rôdé à l'époque de la construction de la Tour.

Les assemblages sont d'abord réalisés sur place par des boulons provisoires, remplacés au fur et à mesure par des rivets posés à chaud. En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes avec les autres. Il faut une équipe de quatre hommes pour poser un rivet : un pour le chauffer, un pour le tenir en place, un pour former la tête, un dernier pour achever l'écrasement à coups de masse. Un tiers seulement des 2 500 000 rivets que comprend la Tour ont été directement posés sur le site.

Les piles reposent sur des fondations en béton installées à quelques mètres sous le niveau du sol sur une couche de gravier compact.

Chaque arête métallique dispose de son propre massif, lié aux autres par des murs, sur lequel elle exerce une pression de 3 à 4 kilos par centimètre carré. Côté Seine, on a employé des caissons métalliques étanches, où l'injection d'air comprimé permettait aux ouvriers de travailler sous le niveau de l'eau .

La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même.


Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Des "boîtes à sable" et des vérins hydrauliques - remplacés après usage par des cales fixes - permettent de régler la position de la charpente métallique au millimètre près.

La jonction des grandes poutres du premier est ainsi réalisée le 7 décembre 1887. Les pièces sont hissées par des grues à vapeur qui grimpent en même temps que la Tour, en utilisant les glissières prévues pour les ascenseurs.

Il n'a fallu que cinq mois pour construire les fondations et vingt et un mois pour réaliser le montage de la partie métallique de la Tour.

C'est une vitesse record si l'on songe aux moyens rudimentaires de l'époque. Le montage de la Tour est une merveille de précision, comme s'accordent à le reconnaître tous les chroniqueurs de l'époque. Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur l'étroite plate-forme du sommet.

Le journaliste Émile Goudeau visitant le chantier au début de 1889 en décrit ainsi le spectacle.

"Une épaisse fumée de goudron et de houille prenait à la gorge, tandis qu'un bruit de ferraille rugissant sous le marteau nous assourdissait. On boulonnait encore par là; des ouvriers, perchés sur une assise de quelques centimètres, frappaient à tour de rôle de leur massue en fer sur les boulons (en réalité les rivets); on eût dit des forgerons tranquillement occupés à rythmer des mesures sur une enclume, dans quelque forge de village; seulement ceux-ci ne tapaient point de haut en bas, verticalement, mais horizontalement, et comme à chaque coup des étincelles partaient en gerbes, ces hommes noirs, grandis par la perspective du plein ciel, avaient l'air de faucher des éclairs dans les nuées."

Beaucoup de problèmes techniques sont survenus au moment de l’installation des ascenseurs. Jamais n’avaient été abordé les contraintes de telles hauteurs et de telles charges, rendues encore plus complexes par des axes en pente et des angles divers.

Dans les piliers Est et Ouest, des ascenseurs qui desservaient le 1er étage furent installés par l'entreprise française Roux, Combaluzier et Lepape. Peu efficaces, ils furent remplacés en 1899 par des ascenseurs hydrauliques construits par Fives-Lille. Ces ascenseurs ont fidèlement transporté les touristes jusqu'au deuxième étage jusqu'à la fin des années 1980, date de leurs mises aux normes actuelles.

En 1889, l'entreprise américaine Otis a fourni les ascenseurs des piliers Nord et Sud qui desservaient le deuxième étage, comprenant une cabine à deux étages tirée par un câble actionné par un piston hydraulique. Bien inférieurs à ceux fournis par Fives-Lille, ils furent aussi remplacés : celui du pilier Sud en 1900 et celui du Nord peu après 1912 quand son moteur est définitivement tombé en panne.

Les années 1950 ont vu s'accroître fortement le nombre de visiteurs. Pour répondre à ces nouveaux besoins une machine à plus grande capacité était devenue nécessaire. En 1965, Schneider Creusot Loire installe au pilier nord, un nouvel ascenseur basé sur la meilleure machinerie et ingénierie électronique du moment. De nouvelles cabines et un contrôle assisté par ordinateur sont ajoutés en 1995.

L'ascenseur du pilier Sud est remplacé en 1983 par un ascenseur électrique d’Otis de petite dimension réservé aux clients du restaurant "Jules Verne". En 1989, un ascenseur de quatre tonnes réservé au service est installé par Otis pour soulager les autres ascenseurs principaux.

Pour atteindre le troisième étage, 160 mètres plus haut que le deuxième, Monsieur Edoux a conçu une cabine qui portait 110 passagers pour un poids maximum de 8 tonnes.

La cabine supérieure était poussée par un piston hydraulique de 81 mètres de course tandis que la cabine inférieure formait le contrepoids. Il fallait donc changer de cabine à mi-parcours, suivant une passerelle qui laissait admirer une impressionnante vue sur le parterre.

Le problème majeur de cet ascenseur provenait des réservoirs d'eau qui assuraient la force hydraulique nécessaire. En effet il fallait surveiller les niveaux d’antigel; cet ascenseur ne pouvant fonctionner du novembre à mars. Usé après 93 ans de service, il fut remplacé en 1982 par deux cabines électriques.

Fuente: http://www.tour-eiffel.fr/teiffel/fr/documentation/dossiers/page/construction.html


1.28.2009

BONJOUR À TOUS!!!


Bienvenidos a este blog donde resolvere todas (o por lo menos casi todas) sus dudas relacionadas con sus materias de LENGUA FRANCESA. Cada semana publicaré temas de interés sobre la lengua y cultura de paises francófonos, cualquier duda que tengan, no duden en preguntar, incluso si quieren publicar algun tema de interés sobre el frances es bienvenido. Poco a poco tendremos mas información para enriquecer nuestro conocimiento y enriquecer el de otros, asi que... ADELANTE.